« Prendre conscience » aide parce que c’est dans l’accueil de qui l’on est et là, où on est. Le point de départ est toujours, là où nous nous trouvons… peut-être qu’aujourd’hui j’ai certaines appréhensions? Peut-être hier, « ça allait mieux » se dit-on d’un air dépité. Mais ce n’est pas ce qui importe. L’important est d’ouvrir – accueillir ce qui se passe.
Apprendre à cesser de nous juger, apprendre à nous accepter, respirer, accueillir nos émotions… toute une façon d’être avec soi et les autres que l’on intègre petit à petit et qui s’apprend.
Que l’on parle de sophrologie, méditation, Pleine Conscience, MBSR, MBCT, psychologie contemplative, photographie contemplative, etc.. ce qui compte ici est, la prise de conscience du vécu de notre corps et le vécu de notre esprit, car tout changement passe d’abord par l’acceptation de qui nous sommes.
Développer une tendresse pour nos défauts comme nos qualités. C’est un chemin et personne n’est parfait.
La pratique de cette prise de conscience nous permet de faire de l’espace dans notre tête. La peur, les pensées, les émotions négatives de toutes sortes n’ont plus autant de pouvoir dans notre vie. Progressivement par des contrastes, de plus en plus subtiles, entre des moments que l’on peut appeler, des « îlots de santé mentale » et ceux de manque d’amour envers soi, on apprend à encourager en soi et faire grandir ces moments de bien-être et d’accord avec nous-mêmes.
C’est aussi grâce à notre persévérance et le développement de la confiance en nos propres moyens que l’on peut se développer avec de plus en plus d’amitié envers nous-mêmes. Car nous sommes ce que nous pensons et cette responsabilité est entre nos mains.